Un projet de loi a été soumis au parlement, pour adoption, visant à modifier certaines dispositions du Code du travail .
Ce projet de loi a pour objectif principal d’interdire le recours à la sous-traitance de main-d’œuvre et de renforcer les droits des travailleurs.
Le texte adopté par le gouvernement introduit une interdiction de la sous-traitance de main-d’œuvre. Toute entreprise ayant recours à une société de placement de main-d’œuvre pour recruter des travailleurs dans son activité principale et permanente sera sanctionnée.
Les peines prévues pour les infractions à cette interdiction sont :
Toutefois, le nouveau Code du travail, s’il est voté et approuvé, ne supprime pas totalement la sous-traitance. Il interdit uniquement la mise à disposition de main-d’œuvre, c’est-à-dire le fait qu’un employé travaille sous la direction de l’entreprise cliente alors qu’il est officiellement employé par une société tierce.
Ainsi, les sociétés de prestation pourront continuer à exister à condition de respecter certains critères :
Les employeurs auront trois mois pour se conformer à la loi, sous peine de poursuites judiciaires.
Le projet de loi établit désormais des règles strictes pour les contrats de travail à durée déterminée (CDD).
Désormais, tout contrat de travail sera à durée indéterminée (CDI), sauf dans des cas exceptionnels liés à des besoins ponctuels de l’entreprise :
Les employés en CDD auront les mêmes droits et avantages que les salariés en CDI et bénéficieront d’une priorité d’embauche pour les postes permanents.
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